Dans un monde en perpétuelle évolution, la formation continue est devenue un passage obligé pour ceux qui souhaitent rester compétitifs sur le marché du travail. Pour les professionnels en activité, se former représente une opportunité de croissance personnelle et professionnelle. Cependant, le défi du financement et de l’organisation se pose souvent. Voyons comment naviguer dans le paysage des financements disponibles et obtenir l’approbation nécessaire pour s’épanouir dans vos ambitions de formation tout en travaillant.
Le financement par le CPF
Une aubaine pour les salariés désireux de se former, le Compte Personnel de Formation (CPF) se présente comme le principal outil de financement. Peu importe votre contrat, CDI ou CDD, vous accumulez des droits au financement chaque année, droits que vous pouvez mobiliser pour financer votre formation. Les salariés à temps partiel ne sont pas laissés pour compte puisque leurs droits sont calculés au prorata de leur temps de travail. Cette facilité offre une flexibilité notable, vous permettant d’enrichir votre CV avec de nouvelles compétences, voire de rebondir vers de nouvelles opportunités professionnelles.
Si une réorientation de carrière est dans vos projets, le projet de transition professionnelle (anciennement CIF) est à envisager. Idéal pour les formations longue durée nécessitant une absence du poste de travail, cette option exige néanmoins l’aval de votre employeur. L’avantage ? La garantie de retrouver votre poste ou un équivalent au retour de votre formation.
L’entreprise : un acteur clé dans le financement
Lorsque la formation est à l’initiative de l’employeur, les frais sont généralement couverts par l’entreprise elle-même, via les OPCO (Opérateurs de Compétences). Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’un plan de formation de l’entreprise, soulignant l’importance de l’investissement dans le capital humain pour rester à la pointe de l’innovation et de la compétitivité.
La formation en parallèle de l’activité professionnelle, sans interruption de salaire, nécessite un accord préalable de l’employeur. Ce dernier doit approuver tant le contenu que la durée de la formation envisagée. Il faut respecter les délais légaux de demande : 60 jours avant le début de la formation pour les cursus de moins de 6 mois, et 120 jours avant pour les formations plus longues. Une réponse de la part du service RH est attendue dans un délai d’un mois suite à votre demande.
Se former en dehors des heures de travail
Si vous n’avez pas l’autorisation de vous former sur vos heures de travail, il reste toujours possible de se tourner vers le CPF pour financer une formation hors temps de travail d’après la plateforme LearnPerfect. Grâce à l’e-learning, des acteurs proposent des formations pouvant être suivies en soirée ou pendant les weekends, offrant ainsi une souplesse appréciable sans nécessiter l’approbation de l’employeur.
Se former durant les heures de travail
Si votre employeur donne son feu vert, une organisation optimale doit être trouvée pour concilier au mieux travail et formation. Les modalités peuvent varier : une journée de formation hebdomadaire, un bloc intensif durant l’été, ou encore une formation à distance adaptée à votre emploi du temps.
En conclusion, plusieurs voies sont possibles pour les salariés souhaitant se former tout en continuant à travailler. Entre le financement via le CPF, le soutien de l’entreprise ou l’organisation de formations compatibles avec l’emploi du temps de travail, les options sont variées. L’essentiel est de bien s’informer et de planifier sa démarche pour faire de la formation un levier de développement professionnel réussi.